En automne, de délicieuses châtaignes nous sont offertes. Nous prolongerons le plaisir par congélation (avec ou sans les coques brunes, très faciles à enlever des châtaignes fraîches) et séchage (après 10 jours de trempage dans une eau changée régulièrement, en éliminant celles qui flottent).

Rien ne se perd ! Les bogues serviront de paillage, ici pour un jeune camélia. Les coques brunes aussi, d’ailleurs !

L’hiver, l’élagage des châtaigniers nous réchauffera.
Il nous fournira les bûches qui, une fois sèches, brûleront pour nous chauffer et cuire … des châtaignes, qui passeront sous le presse-purée dont le manche a été refait avec … une branche de châtaignier !

Gardons toujours l’oeil ouvert, pour repérer sur les cépées de châtaignier les belles branches qui donneront un manche à balai sauvage, une armature de panier sauvage, une tige de lampadaire, une tringle ronde pour rideau de douche, ou des cintres.

La mise en forme des branches, d’ailleurs, ça fera de bonnes séances de remise en forme !

Au printemps, nous tresserons des cordages avec les fibres, et nous prélèverons quelques écorces pour faire des récipients, comme ce mini-panier,

ou ce gros récipient de stockage des cendres, qui s’est fait baptiser « patte d’éléphant » par quelqu’un qui a voyagé en Inde …

Ce sera le moment de refendre des branches pour faire des lattes, qui iront sur le manche à balai et porteront les aiguilles de pin.

Et l’été, nous nous reposerons à l’ombre d’un châtaignier !